Une partie de la chorale à Fatick (c) CSG |
A l’arrivée, le temps de
comprendre comment installer ma moustiquaire – et de constater
qu’il sera impossible de l’utiliser de façon totalement
sécurisée, puisque ma moustiquaire pour 1 personne ne peut se
glisser sous le matelas de mon lit pour 2 personnes… – et de
prendre une douche bien appréciée, je m’écroule de fatigue.
Mardi matin, en prolégomènes à
l’assemblée, un spécialiste en infectiologie nous informe sur le
virus Ebola, sa transmission, les mesures prises par le Sénégal et
les conseils d’hygiène pour éviter la propagation de la maladie.
Malgré des images parfois crues de malades au stage hémorragique,
cette information permet de dédramatiser et de nous inviter, nous
responsables d’Eglises, à lutter contre la stigmatisation et la
psychose autour de la maladie et à entreprendre ou renforcer notre
action de plaidoyer auprès des autorités civiles pour qu’elles
aident les pays confrontés à l’épidémie à la combattre.
Démonstration de la combinaison anti-Ebola |
Après un gouter offert par les
Eglises protestante et luthérienne du Sénégal, nous partons
visiter un centre de formation pour les femmes puis revenons à Saly.
Le soir, dans ma cathédrale individuelle de tulle, je remercie Dieu
pour toutes ces découvertes et ces rencontres. Demain, les choses
sérieuses commencent !
Claire Sixt Gateuille
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